bienvenue dans le monde de okine le gladiateur de l'underground, pensionnaire de l'arene de rabat. LIFE IS A BITCH! "nas-1994"

8/30/2006

criminalité génétique



encore une découverte dans les bas fonds de la souika: un dvd obsur du nom de "mayhem" ou encore en anglais "suspended animation"...un film complétement méconnu mais dont j'avais lu un courte critique dans un mad movies.... Ce film est ce qu'on apelle dans le jargon des nerds un "direct to video"! C'est à dire un film conçu opour le marché vidéo ou dvd...filmé avec des moyens misérables, avec une caméra vidéo type dv cam ou beta numérique, le réalisateur , le méconnu john d. hancock, s' en fiche de sa lumière ou de son cadre et pour cause le film est assez pauvre visuellement...Mais ça épouse la glauquitude du scenario...j'ai oublié de dresser un pitch: ça commence comme "Mysery " de rob reiner...Deux soeurs complétement folles séquestrent un réalisateur de films d'animation et l'emprisonnent.. elles le torturent a mort mais il arrive à s'enfuir très vite mais la suite du film se révéle plus glauque puisque ce même réalisateur essaie d'ecrire un dessin animé inspiré de son expérience avec les soeurs Boulettes..... cette fascination morbide le poussera a rencontrer leur famille qui se révélera encore plus folle...reflexion sur la transmisson du mal, ce film pétrit de rebondissements nous tient en haleine entre fascination et dégoût... il frise le grand guignol mais se retient à chaque fois et on devient comme ce personnage de réalisateur, attiré par le morbide ...Film sur le voyeurisme, il nous ramène aux grands films de william friedkin, type " cruising", '' police fédérale los angeles", où le mal devient un héritage... en regardant ce film, je me dis encore un fois que de bons personnages et un bon scénario constituent l'essence d'un bon film...

8/21/2006

LE HEROS QUI SE TAPAIT LA FEMME DU PRESIDENT




A hollywood, existe depuis le debut des années 90 un genre très spécial: les films de président des etats unis! la plupart du temps, il en résulte des films de pure propagande où on érige le président au statut de héros indestructible plus proche de schawarzenegger que des actuels débiles mentaux qui dirigent le monde...Souvenez vous d"independance day" et de son président tueur d'extraterresters récalcitrants ou encore de " air force one" et son témeraire harrison ford.. après le 11 septembre, bizarrementles productions americaines se sont tues sur le sujet et ont préférés laisser ce sujet à la T.V avec " 24 heures chrono" ou encore "a la maison blanche"...hier j'ai vu un film qui se démarque complétement de cette vague pour suivre les péripéties de michael douglas, garde du corps du président mais aussi amant de la femme du président!!!!!!! qui a dit qu'hollywood etait la chasse gardée des electeurs de george bush???? Artistiquement parlant, ce film est un pur popcorn movie qui n'a rien de prétentieux et offre son lot de course poursuites et de ses retournement de situations habituels...Mais il faut reconnaitre au film son total désintêret pour son contexte politique alors que tout se passe dans les hautes sphères de la maison blanche....encore un ovni qui passe en contrebande!!!

8/18/2006

nunsploitation





Dans les bas fonds de ce que j'appelle la FNAC de la souika de Rabat( un immense magasin de dvd pirates digne des grandes surfaces parisiennes), je trouve des aberrations....des films super rares et très pointus... une de mes dernières trouvailles: le couvent de la bête sacrée de norifumi Suzuki réalisé en 1974...un film complétement déviant qui se passe dans un couvent où des nonnes en mal de sensations fortes se donnent à corps perdus à toutes les perversions de la terre...elles eprouvent un grand plaisir à se flageller mais elles ont aussi une fâcheuse tendance à infliger aux autres les pires délires sado masochistes...ce film est une ode aux délires S.M très poussés mais le réalisateur n'oublie pas de cadrer correctement ces soeurs et ses réverands athés...grande fresque anti-clérical qui se situe dans un genre qui eut ses heures de gloire pendant les années 70 en italie, au japon et même en france...on appelait ça la nunsploitation c'est à dire des films de nonnes qui s'adonnent aux plaisirs les plus interdits...à l'époque c'etait un plaisir de voir la pûreté de ces femmes, bafouée...mais ça n'a pas fait long feu puisque ces films ont complétement disparu au début des années 80...avec l'arrivée de la vidéo et ses films pornographiques en masse... les ebats d'une nonne n'excitaient plus personne...

8/16/2006

cinema sans ambition




A chaque fois que j'ecris quelque chose sur un film, c'est pour dire combien je l'aime et combien il compte dans mes gôuts si particuliers teintés de violence et de déviances en tout genre...je m'abreuve régulièrement de culture populaire et regarde donc forcèment des navets cosmiques...ça forme ta culture générale mais nourris aussi tes instincts de conso-matteur impulsif...je viens de finir "invincible" de walter hill...avec Wesley snipes et Ving rhames...film de boxe dans une prison de haute sécurité...le film de boxe: genre noble ayant fourni des chefs d'oeuvre comme " raging bull" ou " ali" et j'en ai surement oublié...mais ici point de reflexion existentielle ou politique...Deux gars très forts préparent le combat de l'année dans une prison...Inspiré par l'affaire Tyson, VING RHAMES est un champion du monde incarcéré pour viol et qui affronte WESLEY SNIPES, star des geôles américaines...le scenario est mince, l'intrigue est aussi passionnante( l'organisation du combat par un mafieux sénil:peter-colombo-falk) qu'un match de deuxième division chypriote, les personnages monolithiques, la mise en scéne inexistante...mais le film existe et marche pour un quota de gros mots bien balancé, une bande son hip hop vulgaire et les gueules de nos deux héros...alors au lieu de voir cet invincible navet, revoyez la filmographie de Walter hill beaucoup plus inspiré sur des grand films méconnus comme " the warriors", un de mes films préférés, " sans retour" ou encore " 48 heures"...
Cet héritier de Sam peckinpah etait beaucoup plus inspiré au début des années 80...

8/11/2006

opus 2




je me suis maté hier trois ans après sa sortie " spiderman 2"...je reste sur le souvenir mitigé du premier opus...très fidele au comic book, mais qui manquait de personnalité malgré la présence derrière les manettes de Sam Raimi, nerd ultime, auteur de la géniale série des " evil dead". Comme pour le batman de tim burton, le deuxième numéro est l'occasion pour l'auteur d'affirmer son univers...Sam Raimi réalise un film plus sombre où il fait référence à toute une glorieuse époque de films de monstres (les films de la universal, Jack arnold ou autres créatures des marais...) qui a dû bercé son enfance et revient à un humour burlesque qui faisait le charme de ses meilleurs films: tobey maguire est hilarant dans ses phases de doute existentiel, le directeur du journal et son retournement de veste perpetuel, la grand-mère de spiderman qui vole dans les airs pendant une bonne dizaine de minutes...des scènes d'anthologie qui font de spiderman une des meilleures franchises Marvel et qui nous fait oublier les désastreux " 4 fantastiques" ou autres "daredevil"...

8/07/2006

retraite criminelle




je me suis toujours interressé au clip...il recèle de veritables perles visuelles...Johnathan glazer, realisateur de clips pour Radiohead ou autres Unkle nous etonna par le passé par ses fulgurances créatives... souvenez vous du clip de Unkle où Denis lavant, tel un christ déchu, se laissait crucifier à répétition par des voitures au fond d'un tunnel...Hallucinant!!!!! Le premier film de Johnatan glazer etait pour la peine attendu de pied ferme. " sexy beast", films de gangsters britanniques exilés sur la costa del sol, dépeint de manière très originale l'arrivée de don logan, gangster violent, chez des criminels retraités au fin fond de l'espagne...
Après un générique definitivement culte, où Ray Winstone ( un des plus grand acteurs vivants...je le clame haut et fort...ça doit etre un réel plaisir de travailler avec quelqu 'un de cette trempe) bronze au bord d'une piscine et décrit en même temps les bienfaits des rayon solaires sur son corps décrépi, on plonge dans un univers fait de frustration et de révélations glauques en tout genre...des dialogues acérés, une lumière prodigieuse , des idées de mises en scène à la pelle et un montage au scalpel font de ce film une perle du film noir... très loin devant les effets chics d'un guy ritchie( snatch, arnaques crimes et botaniques)....ce film est à ranger au rang de classique du film criminel britannique aux côtés de " get carter" ou encore "the hit"...
johnatan glazer réalisa ensuite " birth" en 2003 avec nicole Kidman, un autre ovni mais loin des delires criminels de " sexy beast"....on attend avec impatience son retour au grand ecran.