Hitchcock est disponible sur x-box

hollywood est en manque d'inspiration depuis un petit moment... alors les producteurs,pas très en forme ces dernières années, decident de remettre au goût du jour des classiques du repertoire hollywoodien.. les remakes de films d'horreur 70's et 80's sont plethoriques ( la colline a des yeux, halloween, massacre à la trançonneuse, zombie, fog......) avec plus ou moins de bonheur....Mainteant ils puisent leurs idées même plus loin ....il s'attaque même à Hitchcock et son mythique " fenêtre sur cour" qu'ils decident de mettre au goût du jour ... la fausse bonne idée de "Disturbia" est de remplacer le personnage de James Stewart par un teenager très dans l'air du temps adepte de x-box et de i-tunes...mais là où ça aurait pu être une relecture moderne sur le regard du spectateur au cinema, le film s'engouffre très facilement dans le teen movie et vitrine pour la futur star Shia Leboeuf ( déjà à l'affiche de " transformers"): histoire d'amour débile et humour potache ... on se rend vite compte que l' histoire de meurtres en face de la fenêtre de Shia n'interesse pas Dj Caruso, le realisateur du film... le final est expédié avec l'energie d'un telefilm lambda, indigne climax hitcockien où David Morse et Carrie Ann Moss( de matrix) jouent les faire- valoir... n'est pas Hitchcock qui veut....

Les irakiens sont devenus des mutants

La guerre en Irak est assez fraîche pour qu'on y consacre des films à ce sujet tabou...la blessure est comparable à celle du vietnam...Du coup, l'engagement de certains films à ce sujet, se retrouve dans des genres innatendus: le film d'horreur par exemple..."la colline a des yeux 2" est un film assez etonnant puisqu'il puise son inspiration directement dans l'actualité Irakienne...Contrairement à l'original, une grosse serie Z , ce faux remake produit et ecrit par Wes Craven, met en scene des bidasses qui s'entrainent dans une colline deserte où le gouvernement americain a fait des experiences nucléaires qui ont engendrés des mutants...les jeunes soldats, tous plus debiles les uns qu les autres, vont essayer de s'en sortir de ce bourbier, et on s'aperçoit petit à petit que les veritables mechants de ce film ne sont que ces apprentis militaires decerbrés et evidemment le héros est le plus frêle d'entre eux , un pacifiste n'aimant pas Bush!!!!Plus explicite tu meurs!!!! le film a été très froidement acceuilli par la presse parceque soit disant le film n'est pas assez gore mais là où le premier etait plus virtuose et plus sanglant, celui là gagne en intelligence de récit... il se situerait plus dans la veine d"aliens" de james cameron ou de "Predator" de john Mc tiernan...Il y a pire réferences....Bush tu as interêt à te planquer, ça va saigner!!!!!!

ultra-violence et delire pop

Dans mon dernier periple parisien en novembre 200', je m'étais acheté un coffret dvd de bizarreries asiatiques sous le titre eloquent de "femmes fatales: sexe et cruauté au japon"...il reunit deux films: "la femme scorpion" film mythique de shunya ito, immortalisé par la sublime Meiko kaji ( la bande son a été utilisé dans le kill bill de tarantino) et le film qui nous interesse " les menottes rouges" de yukio noda...je connaissais la reputation du film comme étant un monument de la culture pop nippone...La scene d'ouverture dans un night club est à cet egard symptomatique du delire pictural dans lequel on va plonger pendant 1h 20: couleurs flashy, cadrages westerniens, influence des mangas, ultra-violence, jeu d'acteur survolté...on navigue en plein cinema d'exploitation et le seul but de cette production est d'offrir un spectacle rhytmée qui n'hesite devant aucun tabou, ni morale... les ambiances sont malsaines, le discours anarchiste( tout le monde est pourri) et les references sont bis à souhait: on est tantôt dans "la dernière maison sur la gauche", tantôt dans "pour quelques de dollars de plus", tantôt dans un polar rital à la Lenzi...certes le scenario est parfois approximatif, le personnage principal est assez inconsistant( on ne comprendra jamais les motivations de l'heroîne) mais devant une telle débauche d'energie on ne peut qu'apprécier ce spectacle halluciné...le final dantesque dans la decharge est à cet egard d'une grandiloquence sheakespirienne: tout est crade, le vent souffle très fort, le sang coule à flot et les cadreurs filment le tout dans des axes improbables frisant le génie ( on n'est pas loin du documentaire de guerre)...La pop culture a atteint son âge d'or pendant les années 70... "les menottes rouges " en est un de ses plus brillants representants!

RAGE AGAINST THE MACHINE

ça fait trois mois que je n'ai rien ecrit...ce n'est pas par manque d'inspiration mais plutôt par une envie d'ecrire inexistante...bref un sentiment bizarre dû surement aux changements qui se sont opérés dans ma vie professionelle et sentimentale....je n'ai pas eprouvé le besoin de communiquer mes sentiments ni mes coups de coeurs cinématographiques...je suis en mode Stand-By pour digérer tout ça afin de mieux attaquer par tous les fronts... si j'ecris ce post, ç'est pour créer une rupture avec ces trois mois infructueux en terme d'ecriture afin d'amorcer un nouveau demarrage...un depart que je voudrais plus incisif que ce que j'ai fait par le passé....avec mon pote on parle toujours de "LA RAGE" qui nous anime afin de faire tomber les dinosaures qui nous entoure... RAGE AGAINST THE MACHINE, quel beau titre ... c'est mon vrai sentiment!!!!
Je ne vais pas vous laisser sans vous parler de mon dernier coup de coeur cinematographique: la trilogie danoise mafieuse "Pusher", radiosocopie de l'occident en complete perte de vitesse, qui finit dans le 3 par une boucherie metaphorique digne des plus fameux camps de concentration...l'occident serait il en train de mourir????