bienvenue dans le monde de okine le gladiateur de l'underground, pensionnaire de l'arene de rabat. LIFE IS A BITCH! "nas-1994"

1/31/2007

petit effet




j'ai regardé peu de films ces temps ci pour cause d'emploi du temps et autres obligations....je me suis maté ce matin un petit film indépendant qui a fait son petit effet dans differents festivals, "little miss sunshine"de Johnatan Dayton et Valerie Faris, de parfaits inconnus...Il y a tout ce qui fait le charme de ces productions americaines à "petits budjets": casting parfait, dialogues ciselés, critique acerbe de la société americaine, minimalisme de la narration et pouvoir du dialogue...Il ya beaucoup de qualités mais il manque comme toujours un peu d'ambition artistique qui ferait passer le film de petit film au statut de chef d'oeuvre....On passe du rire à l'ennui total et tout cela depend de la forme d'un comédien ou du scenariste....Au final on assiste à un film inégal qui vaut le coup d'oeuil, en ces temps de puritanisme ambiant...le final punk sur fond de "superfreak " de Rick James est à cet egard le meilleur morceau du film...Victoire de l'anticonformisme sur l'amerique bienpensante...un film qu'on voit avec le sourire et qu'on oublie aussitôt le génerique de fin terminé....

1/21/2007

S.F exemplaire





La science fiction est un des parents pauvres du cinema de genre... Peu de films imperissables et beaucoup de "Star treck"... Pourtant la sous-culture litteraire et la bande dessinée ont recelé beaucoup de chefs d'oeuvre dans le genre...Philip K Dick, Franck Miller, Ray Bradbury ont peu d'equivalents chez nos amis les metteurs en scéne... "Les fils de l'homme" D'alfonso Cuaron, un réalisateur de plusieurs films à la bonne réputation outre manche et coupable d'un "Harry Potter" que je n'ai evidemment pas vu est une véritable surprise pour tout amateur de sience fiction... Point de vaisseau spatial! ça se passe en 2027 et le monde ressemble plus à la Tchétchénie qu'à l'empire de Dark Vador...Le monde n'a pas beaucoup changé et a empiré... Les fanatismes ont décuplé, le fossé entre les riches et les pauvres s'est creusé encore plus....le réalisateur a mis de côté les effets spéciaux pour un regard quasi documentaire sur le monde de demain....On regarde tout du point de vue de Clive Owen, ancien révolutionnaire qui regarde le monde s'ecroulé autour de lui... On est proche de Ken Loach et des frêres Dardenne.. La dernière demi heure est tétanisante par une sucession de long plans séquences filmés à l'epaule où on plonge dans une guerre affreuse et on se met en tant que spectateur à la place du héros regarder la fin de notre monde.. Vision pessimiste et qui se rapproche des grands raconteurs d'histoires de la S. F contemporaine...une réussite dûe à la présence d'un véritable projet artistique et d'un regard politique indispensable dans tout récit futuriste....

1/15/2007

Enfants de tarantino





Tarantino a créé la mise en scéne cinéphilique. Tous ses choix de mise en scéne se font en fonction de sa cinéphilie et de son rapport aux images des autres...Il a créé un style et a su se rapproprier les idées des autres...Cela a enfanté toute une vague de réalisateurs multipliant les références mais qui n'ont pas su s'elever au rang d'auteur... Rob Zombie, chanteur de hard rock culte ( genre dans lequel je n'ai aucune culture, ni affinité) et réalisateur de ses propres clips, est passé il ya quelques années de cela à la mise en scéne de films.... De films de genre!!!! on se dit encore un caprice de star! Mais en fait pas du tout...le monsieur a beaucoup de talent et il fait preuve d'une culture cinéphilique débordante avec une attirance pour le cinéma trash ou dit underground.. Son deuxième film, du nom de " devil's rejects" cartonne dans le monde entier... Il y montre son goût pour le cinéma trash , sans concession, pas manicheiste pour un sou et bourré de références à un cinéma seventies qu'il doit affectionner particulièrement.. Il ya un beau défilé de sales gueules cultes qui ont du bércé ses rêves de metteurs en scéne: Michael Berryman (le mongol de "la colline a des yeux" de wes craven), Ken foree ( le black de "zombie " de romero), Danny trejo( le bagnard mexicain de robert rodriguez), william Forshyte( le méchant de " justice aveugle " avec Steven Seagal) et Sid Haig( l'acteur culte de la Blaxploitation) défilent au grand bonheur du cinéphile averti...Le réalisateur semble s'eclater et fait montre d'une attirance pour le trash sans limites et ne se positionne jamais du point de vue d'un personnage en particulier... Il est tantôt du côté des tueurs, tantôt du flic psychopathe interprété par william Forsythe...c'est inédit dans le cinéma contemporain, très conservateur... Mais à l'instar de Tarantino, il s'applique au niveu du dialogue qui devient le vecteur de la qualité de ses séquences... Un cinéma du verbe voilà ce qu'a démocratisé Tarantino... Il faut voir le flic faire appel à un critique de cinéma pour les bienfaits de son enquête...Une scène bien folle où Rob Zombie semble délirer dans une débauche de surjeu et de références excessives aux Marx Brothers...Culte!!!!
Au final, un film personnel, qui ne l'est pas à certains moments( le final à la Peckinpah trop emphatique), qui fait passer un bon moment de cinéphilie déviante.

1/13/2007

liste débile

Faire l'inventaire des evénements marquants de l'année qui précéde est une mode en soi dont le blog ici présent n'echappera pas....
voici ce qui m' a plu, déplu et marqué en 2006:
- "the host", le film d'action ultime: leçon de ce que veut dire mainstream dans le jargon des producers...film définitif....
- la mort de James Brown, Robert Altman et Jay dee: un génie du cinéma et de 2 monstres de la musique Black contemporaine....Salut les artistes...
- le coup de boule de Zizou: la mort du football spectacle en plein finale de la coupe du monde... C'est punk, anarchiste, révolutionnaire...ça frôle la métaphysique....Fuck off!!!!!
- le hiphop bling bling est en train d'enterrer le hiphop underground et glamour des grandes stars east coast: e40, Paul Wall, Yung Joc, lil jon font partie des innombrables artistes dirty south qui surplombent les mobb deep, Nas et compagnie....It's going down Baby!!!!
- le tournage de "grindhouse", film coréalisé par Robert Rodriguez et Quentin Tarantino: film hommage aux films de drive-in. La bande annonce claque sa race....
- l'hégémonie du cinéma asiatique qui dépasse le reste du monde à tous les niveaux: artistique et technique.. Ils sont à la pointe: Johnny To, " Bittersweet life", Park chan wook, Takashi Miike et les autres sont loin devant Michael Bay...
- mon implication dans un projet monstrueux de 30 FILMS: j'ai réalisé le premier pas vers un rêve d'enfance: 4 téléfilms en 1 an....complétement fou!!!!!!!

1/02/2007

jeunesse eternelle




j'ai fêté le nouvel an avec 4o de fievre et des bouts de films que je n'arrivais pas à finir, allongé sur mon vieux clic-clac, me gouiffrant de popcorn...j'ai revu hier soir "jackie brown", je me suis délécté de la maestria de la mise en scene de tarantino... en restant dans le rayon hommage à la série B... j'ai vu un film précédé d'une réputation flatteuse, le "bubba ho tep" de don coscarelli, réalisateur culte d'une série de films d'horreur eighties, la série des "phantasm"...ce film hybride mélange de manière assez inédite reflexion douce-amère sur la vieillesse et film de monstre à l'ancienne en l'occurence une momie qui attaque un hospice...le ton est léger et les situations cocasses...Mais ce qui interesse le réalisateur ce sont les atermoiments d'un imitateur d'elvis et d'un noir se prenant pour jfk et leur volonté de rester jeune...le monstre est quand à lui relégué en arrière plan et sert de faire valoir aux deux vieux...Coscarelli ne voulait pas realiser un enième film de monstres et nous livre un" gentil " regard sur la mort...c'est peut etre l'age qui a fait ça...Dommage parce qu'on arrive pas à savoir comment saisir le film .. les deux univers n'arrivent pas à s'entremeler....Coscarelli voulait faire un film plus mûr et enterrer ses "phantasm" et autres nanars dont il etait coupable par le passé...le pari est à moitié tenu...